Paysage assez monotone au réveil, la taïga à perte de vue (forêt de pins, de mélèzes et bouleaux). Peu de rencontres car le wagon est rempli de femmes russes.
Les habitudes s’installent, arrêt à une gare, course sur le quai avant que le train ne reparte, resto du train dont on est les seuls clients. Borchtch et Goulash au menu.
Nous dépassons la borne kilométrique qui marque la moitié du trajet entre Pékin et Moscou. Décalage horaire de 2h alors que nous avions 5h de différence entre Irkoutsk et Moscou. En ce qui concerne l’Heure, nous avons du mal à nous y retrouver car la référence est celle de Moscou, aussi bien pour les horaires de train, que la pendule du resto, celle des gares… Mais localement nous vivons successivement avec 5,4, 3, 2, 1 heures de décalage.
L’arrivée dans l’après-midi à Novossibirsk marque une coupure dans le paysage. On se croirait en France, des champs, des collines, une ville, un avion dans le ciel (il doit y avoir un aéroport pas loin). Retour à la civilisation…
Nous faisons la connaissance d’une Française, puis Jérémy et Florine rencontrent des enfants russes avec qui ils jouent aux Légo. La soirée passe plus vite, après un autre passage à notre resto favori !
