Lever très tôt et métro jusqu’à la Gare Centrale, arrivée 10min avant le départ du train, après une course dans la gare pour trouver le bon quai.
Nous faisons aussitôt connaissance avec 2 frères français qui sautent dans le train 1 min avant la fermeture des portes. Ils ont créé l’association « Les Frères Gastronomes » et font le tour du monde de la gastronomie française.
Nous découvrons la Prodovnitska, chef de notre wagon, Mongole et bien charpentée, obsédée par la propreté, en fermant à clef les WC et condamnant la douche transformée en réserve. Reste un petit lavabo sans porte…
A midi, sandwich jambon-fromage (acheté à Pékin), comme on en rêve depuis plusieurs jours.
La journée passe vite, ponctuée de rencontres, un Suisse, un groupe de jeunes grecs et hollandais, deux anglaises revenant du Japon. Plusieurs font le Tour du Monde. Jérémy se fait 2 copains coréens, ils discutent en anglais. On regarde un DVD acheté à Pékin avant de partir.
Les paysages défilent, l’altitude qui s’élève est affichée dans le compartiment. Deux ou 3 arrêts dans des villes chinoises plutôt mornes et pauvres, les toits des maisons sont en torchis.
Vers 18h, anticipant le rush, nous nous installons au wagon-restaurant pour un délicieux poulet croustillant, au riz.
La soirée fut longue : 20h30, la douane chinoise passe dans les wagons, puis 21h30, on s’arrête dans une gare vide où tout le monde descend. Pendant qu’on entre dans la gare… le train s’en va, sans explication ! Ils vont changer les essieux car l’écartement des rails n’est pas le même en Mongolie. Retour du train à 23h30 où nous remontons enfin, puis passage de la douane mongolienne vers minuit. Attente interminable jusqu’à 1h40 du mat pour récupérer les passeports et on s’endort enfin.